La saison 25-26


Artaud Génica :
Correspondances

du 23 janvier au 1er février

Texte  :
d’après les lettres d’Antonin Artaud
à Génica Athanasiou

Mise en scène :
Daniela Morina Pelaggi

Jeu : 
Daniela Morina Pelaggi

Regard extérieur à la reprise
et collaboration artistique :

Piera Bellato

Lumières / régie : 
Claire Firmann / Fadri Pinosch

Sons / Vidéos
Romain Aweduti / Robert Nortik

Cent ans après, que reste-t-il de ces mots d’amour ? 

Antonin a tout juste vingt-cinq ans. Il n’a encore rien publié, c’est un jeune poète du sud de la France. Génica, elle, a vingt-quatre ans, elle a traversé l’Europe en ruine depuis sa Roumanie natale, fuyant son destin de femme à marier. Elle sera son grand amour ou, tout du moins, la seule relation dont témoigne la correspondance du jeune poète.

Cette correspondance amoureuse, tantôt sublime, tantôt déchirante, est le vivant témoignage d’une passion, tout autant que celui de la descente aux enfers d’une des figures les plus complexes des avant-gardes françaises du XXe siècle.

Sarclo 

14 et 15 février

De l’influence de Dylan
sur la chanson française 
de qualité suisse…

Conférence chantée 
avec John Meldrum

« Liberté drue, tendresse à foison, la chanson selon Sarclo rend l’air du temps un peu plus salubre. » TELERAMA

« Il est doux, vif, intègre, avec une générosité un peu blessée, une intelligence piquetée de tristesse. On en remercierait la Suisse, tiens.» Bertrand Dicale

 

Pourquoi il faut écouter Sarclo ? 

Parce que ses chansons sont nickel, parce que ses doigts ne le trahissent pas encore, parce qu’il donne envie d’avoir 74 ans, parce que les gens rient, parce qu’ils pleurent, parce qu’ils voient dérouler leur vie comme si elle était intéressante, parce que c’est la preuve qu’on n’est pas là pour s’emmerder.

« Quand il vient sur la scène, c’est pour y déballer ses cadeaux secrètement déguisés en chansons, méticuleusement articulées aux entournures, les deux pieds dans la boue du monde et des cailloux dans les cheveux (…) A chaque fois, déglingué proprement, raturé comme il faut, selon l’endroit ou le feeling du public, son groove chahute le dancefloor.» Christian Paccoud

  

 

L’excursion des jeunes filles mortes

du 6 au 15 mars

Texte  :
Anna Seghers

Jeu :
Anne Durand

Réalisation  :
Hervé Loichemol
Gilles Vuissoz

Nicolas Crispini
Claude Vuillemin

 

 De quelle couleur étaient les yeux de votre maîtresse d’école ?

 

Printemps 1913. Une classe d’étudiantes en excursion sur le Rhin. Sur une balançoire, Leni et Marianne, mais aussi Lore, Greta, Nora, Sophie… Quinze adolescentes à l’orée de leur vie.

Les époques se superposent, se conjuguent, entrent en collision : l’idylle adolescente est piétinée par la brutalité du temps. Quinze destins happés par l’Histoire.

Anna Seghers dit les liaisons brûlantes, les promesses d’éternité, les serments, les engagements, les reniements, la beauté du monde et son atrocité. 

  

 

Les créanciers

du 19 au 29 mars

Texte  :
August Strinberg

Mise en scène : 
Christian Gregori

Jeu : 
Christian Gregori
Pauline Klaus
Olivier Lambelet

Scénographie :
à venir

Lumières : 
Jean-Luc Willommet

Sons :
à venir

Quelle ronde amoureuse pour ce trouple ?

 

Adolf et Tekla sont un couple d’artistes en vogue; lui est peintre, elle est écrivain. Par amour, il s’est consacré à la carrière de sa femme au détriment de la sienne, lui prodiguant des enseignements, l’introduisant dans les cercles littéraires et dans ses tableaux qui ont fait d’elle une femme à la mode. Ils s’aiment, mais Tekla ne peut s’empêcher de séduire d’autres hommes.

Sans révéler son identité, son premier mari ressurgit pour rencontrer le second et régler ses comptes, car lui aussi a tout donné pour cette femme qu’il ne peut s’empêcher d’aduler.

  

 

Festival L’Escalier

du 3 au 11 avril

Troisième édition
2 scènes
10 jours
30 bénévoles
60 spectacles
120 artistes 

 

 

Un mini-Paléo à Chêne-Bourg ? 

 

Avez vous l’habitude d’aller voir des pièces de théâtre ? De cirque ? De danse ? De musique ? D’un autre art scénique en tout genre ou en tout style ?

Si vous avez répondu oui, alors rendez-vous au théâtre pour découvrir comment les nouvelles générations d’artistes s’approprient ces formes !


Le festival L’Escalier c’est dix jours de découverte
, pour vous mais aussi pour les artistes.

 

  

 

Les pères

du 21 avril au 3 mai

Texte  :
Julie Annen

Mise en scène : 
Lefki Papachrysostomou

Jeu : 
Dimitri Anzules
Angelo Dell’aquila
Miguel Fernandez V.
Serge Martin
Jeff Saintmartin

Scénographie :
à venir

Lumières : 
à venir

Sons :
à venir

Que prenons-nous de nos pères
pour l’être à notre tour ? 

Un groupe de paroles réunit différents hommes de tout âge et de toutes conditions qui viennent chacun partager et témoigner de leurs réalités de pères.

  

 

Les farfadets

du 12 au 31 mai

Texte  :
Berbiguier de Terre-Neuve du Thym

Mise en scène : 
Dominique Ziegler

Jeu : 
Julien Tsongas

Scénographie :
à venir

Lumières : 
à venir

Sons :
à venir

Les démons sont-ils parmi nous ? 

Berbiguier de Terre-Neuve du Thym était un citoyen français d’Avignon, qui après s’être fait tirer les cartes par une diseuse de bonne aventure, commença à voir des êtres maléfiques partout autour de lui, qu’il appelait les « farfadets ». Son délire dura toute son existence. Son livre sur les démons est une impressionnante somme détaillée, au style littéraire riche et au contenu absolument saugrenu, à la fois pitoyable et comique malgré lui. Il constitue le témoignage le plus complet de l’intérieur d’un homme en proie à la folie profonde. Il sera redécouvert au siècle suivant par les surréalistes, notamment par Raymond Queneau ainsi que par les amateurs d’art brut. Le spectacle sera un montage de la parole même de ce célèbre « fou littéraire » et proposera au spectateur un voyage dans les méandres de sa pensée.

  

 

Ah ! Une brève histoire
du cri primordial

du 19 juin au 4 juillet

Texte  :
Cie Homme Hilare

Mise en scène : 
Cie Homme Hilare

Jeu : 
François Nadin
David Valère

Scénographie :
à venir

Lumières : 
Loane Ruga

Sons :
Loane Ruga

L’homme était-il vraiment plus heureux quand il ne parlait pas ?

 » Ah ? “ Ou comment interroger les origines du langage à travers une performance mêlant philosophie, politique et science..

Sur scène, deux personnages, Tim et Igor, l’un taciturne et l’autre volubile, incarnent, malgré eux, cette quête de savoir, inspirée par l’optimisme de Pangloss: “Tout est au mieux dans le meilleur des mondes possibles. »

Un voyage au cœur des ténèbres de l’âme humaine dont on ne revient pas indemne.

 

avec le soutien des communes
de Chêne-Bourg
Chêne-Bougeries
et Thônex