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24.09 – 06.10
Discours de
la servitude volontaire
suivi de
Pour Vaclav Havel
Des protestants du XVlème siècle, qui ont publié pour la première fois » Le traité sur la servitude volontaire « après le massacre de la Saint-Barthélemy, à Hannah Arendt, en passant par Marat, les anarchistes du XIXème siècle, ou encore Bergson, Deleuze, …
Toutes les périodes de troubles politiques ont vu réapparaître ce manifeste, qui préfigure la notion de désobéissance civile, qui inspirera encore des personnalités comme Gandhi ou Martin Luther King.
06-14.09
La femme parfaite
C’est l’histoire d’une fille et de sa mère, et de la mère de sa mère. La fille, au chevet de sa mère qui va mourir, comme sa mère avant elle, tente de dénouer les fils invisibles qui unissent ces trois femmes.
Transmission, conditionnement familial, héritages inconscients, pourquoi ont-elles autant de mal à se dépêtrer dans leurs vies ?
La fille est-elle condamnée à rejouer le même scénario ?
Une histoire d’amour et de libération.
Texte et jeu : Hélène Marquer
Mise en scène : Jérémy Guérard
20-30.06
De l’amour ou presque
d’Anne Perrin
Un être à la dérive, un amour perdu, des mots pour rendre les possibles accessibles.
C’est tout l’enjeu de ce récit.
Entre ombres et lumières vont se dévoiler, les corps, les pensées, les entre eux-deux, à se fuir, se chercher, peut-être se trouver, se retrouver.
Il s’agit d’un dialogue entre un homme et une femme après une rupture.
Lui, dont la vie part en vrille et elle, qui s’accroche.
La poésie, c’est le vecteur qu’elle utilise pour tenter de le retrouver.
L’écrit est là, pour le séduire à nouveau.
Va-t-il la lire ? Ou continuer à se perdre comme il l’a perdue, elle.
Entre prose brute, désespérée et textes poétiques teintés de ferveur, qui sera le gagnant ?
Production : Cie Les Trois Mâts
Administration : Ars Longa Agency
Mise en scène : Anne Perrin
Elle : Camille Edith Bouzaglo
Lui : Pierandré Boo
Lumière : Claire Firmann
Création sonore : Michel Zurcher
Musique : Laurent Cohen
12-15.06
Les espèces robustes
de Dominique Moret
Par les Ateliers du Manteau d’Arlequin.
Jeu : Angela Bandini, Nathalie Tang, Emilienne Perrin, Luc Magnenat, Laure Oymak, Loïc Schupbach, Dominique Moret
Mise en scène : Dominique Moret
Margot : Les coquelicots sont des espèces robustes, quelle que soit la saison, ils n’en font qu’à leur tête, ils se débrouillent toujours pour pousser là où on ne les attend pas…
Teresa : Ce sont des espèces résistantes… Pas le choix.
En 1941, à Villefranche-sur-Mer, dans la zone libre, des femmes courageuses se battent pour la liberté, elles sont les mères de tous les égarés et les exclus de la société. Tous les moyens sont bons pour s’en sortir…
28.05-08.06
Celle qui n’est pas maudite
« Etre là ou ne pas être là, là est la question.. »
Avec : Jérémie Nicolet et Mathieu Fernandez-V.
Celle qui n’est pas maudite, une conférence décalée et pleine d’action portée par deux éminents spécialistes de la culture avec un grand C.
De la Star Academy à William Shakespeare en passant par ACDC nos deux conférenciers proposent une présentation on ne peut plus sérieuse adoptant une approche analytique d’un chef-d’œuvre de la littérature anglaise.
Ces orateurs d’exception voulant conserver une part de mystère, vous n’en saurez pas plus. Être là ou ne pas être là, là est la question…
07-23.05
L’Autre
Deux femmes se rencontrent dans un café. Alessandra et Nelly sont respectivement l’épouse et la maîtresse. Elles sont complices autant que rivales. Ni diaboliques, ni libres, ni soumises. Elles sont écrivaine et traductrice, habituées à manier les mots et à y puiser leur force. Au fil d’un face à face acéré, elles trouvent le chemin de la loyauté plutôt que celui d’une sororité galvaudée. Ce rendez-vous est leur moment pivot, chacune menant l’autre à sa révolution intime. L’Autre malmène, de décalages subtils en surprises métaphysiques, les vieux archétypes attachés à l’amour et au couple.
Texte : Mélanie Chappuis
Jeu : Maria Mettral et Mélanie Chappuis
Mise en scène : Christian Gregory
Lumières : Jean-Marc Serre
Régie : Christian Yerly
Administration : Guiti Tabrizian
16-28.04
Mon Molière
«Depuis l’âge de dix ans, j’aime Molière. Il a été un phare dans ma vie, un ami, un support, une consolation.»
C’est par ces mots qu’Ahmed Belbachir évoque son rapport au plus célèbre dramaturge français. Au-delà de la figure académique incontournable dans le parcours d’un comédien, il s’est construit entre ces deux-là et à travers les siècles un lien puissant, quelque chose comme une fraternité, un compagnonnage.
C’est à cette relation si particulière et intime que le comédien et auteur lausannois rend hommage ici: en convoquant une quinzaine de personnages – Sganarelle, Scapin, Alceste, Philinte, Harpagon, Tartuffe, La Flèche, Argan, Monsieur Jourdain… – aux voix desquels il ajoute la sienne. Il nous raconte «son» Molière.
De et avec Ahmed Belbachir
Mise en scène : Anne Budde
03-13.04
Festival l’Escalier
Un Collectif d’artistes émergents s’empare du Théâtricul pour vous faire vivre 10 jours de folie dans les endroits les plus insolites du lieu.
Avez vous l’habitude d’aller voir des pièces de théâtre ? De cirque ? De danse ? De musique ? D’un autre art scénique en tout genre ou en tout style ?
Si vous avez répondu oui, alors rendez-vous au théâtre pour découvrir comment les nouvelles générations d’artistes s’approprient ces formes. Si vous avez répondu non à au moins une de ces questions alors ce festival à été créé pour vous. Sur chaque journée, un programme varié passant par tous les genres et toutes les durées, laissez-vous intriguer par un spectacle et restez pour découvrir le suivant ! Le festival L’Escalier c’est dix jours de découverte, pour vous mais aussi pour les artistes.
21-24.03.24
Un homme debout
d’après Cahier d’un retour au pays natal d’Aimé Césaire
Comment dire le combat de l’insoumis avec humour, légèreté et poésie, tel est le pari de ce spectacle qui vous emportera comme un vieux rhum des Antilles.
adaptation et mise en scène
Stéphane Michaud
interprétation
David Valère
Retour au pays natal… tel est le voyage de Césaire, humilié insoumis rêvant d’un monde meilleur. Lié au fumier nourrissant, à l’enfer de la colonisation, il livre un combat initiatique pour appeler son peuple et toutes les minorités opprimées de la planète à se mettre debout et danser la liberté dans un langage universel.
En croisant la grande histoire d’Aimé Césaire – résistant politique, résilient poétique, père de la négritude – et celles de tant de héros anonymes, ce spectacle mêlant drame et humour vous emportera comme un vieux rhum des Antilles.
Durée : 1h20
01-09.03
Ma vie tout simplement
de et par Yvette Challande
Petite-fille de chiffonnier… Fille de récupérateur… Elle aurait pu être agent de traitement des déchets si elle n’avait pas préféré se lancer dans la vie artistique. La comédienne évoque avec un humour un peu sarcastique et légèrement féministe des moments de sa vie qui sortent de l’ordinaire… Une famille italienne au passé un peu trouble… Une enfance dans l’entreprise de récupération familiale lui offre un terrain de jeu et d’aventures où l’imaginaire est roi… Mais l’argent rare…
« Si tu es sage, tu auras un homme… mais si tu n’es pas sage, tu en auras plusieurs » lui avait dit son père. Alors, elle a choisi de ne pas être sage…
« J’ai rencontré une vraie femme », lui a dit son ex-mari et depuis, elle se pose cette question : c’est quoi une vraie femme ? Elle tente de le trouver en devenant : femme au foyer, femme soumise, dominatrice, coquette et mère…
Régie son : Christine Johnson
01- 17.02
Plantamour
de David Valère
Plantamour est un huis-clos qui parle de la relation d’un fils et sa mère, de féminisme et de racisme. On y trouve le Keur Samba, LA boite de nuit africaine de la Françafrique à Paris dans les années Mitterrand, une plage en Normandie, beaucoup de champagne, de nombreux amants, un vaisseau spatial et une Jaguar verte. C’est la trajectoire d’une mère singulière qui apprendra à son fils à ne pas avoir honte, à ne jamais reculer et à savoir ouvrir toutes les portes. C’est une pièce qui parle d’amour.
crédit dessin : JP Kalonji
Une création de la Cie Cyparis Circus
09-21.01.24
Road tripes
de François Revaclier
Les pigeons siffleurs volent au coucher du soleil pour se dégourdir les plumes, les moustiques s’attaquent à mes chevilles, la chaleur est écrasante et la climatisation est éteinte, tout va bien. Et puis ?
Conception et jeu : François Revaclier
Collaboration artistique : Attilio Sandro Palese
Technique, lumières et régie : Loane Ruga
Créations sonore, musicale et vidéo : François Revaclier
Administration : Beatrice Cazorla
Albert « qui devient Dalamdunia à la première gorgée d’un café noir au sucre » raconte des instants de vie, voyageuse, pris sur le vif en terre (in)connue géolocalisée ou fantasmée. Des instantanés photographiques, épidermiques, sonores au coin d’une rue, derrière une porte d’un hôtel, sur le toit d’un volcan ou dans une forêt millénaire, Road tripes est un portrait sensitif et autobiographique dans un monde végétal et urbain sans cesse en mutation pour le meilleur et le pire.
22 et 23.12
Zoso
Légende du rock !
Véritable hommage à Led Zeppelin, Zoso retrace la carrière de ce groupe mythique en reprenant ses plus grands succès. Avec une voix puissante, une rythmique de plomb et une guitare qui retrace à elle seule toute l’histoire du rock, Zoso vous fera revivre la folie des années 70 !
20.12
Cabaret-Hommage à Gérard Challande
Le 20 décembre 2021 Gérard Challande, fondateur du Théâtricul,
allait brûler les planches dans l’au-delà.
Nous avons à coeur de pérenniser son héritage artistique.
Pour rendre hommage à ce grand homme de coeur et de culture,
nous vous proposons une soirée festive autour du théâtre, du cirque,
du chant et de la poésie.
17.12
Les contes-torsions de la Mère Challande
et de sa grenouille
De retour au Théâtricul, la Mère Challande renoue avec les contes pour enfants. Le saviez-vous ? Chalende (ou Chalande et Challande) vient du latin et signifie Noël… Alors la Mère Challande était prédestinée à offrir des cadeaux et c’est ce qu’elle fait en venant conter l’histoire de la Princesse Grenouille, adaptée d’un conte russe. Elle sera accompagnée par son amie la grenouille… Mais attention, ce n’est pas une grenouille comme les autres. Elle n’a pas son pareil pour faire vivre les personnages et sa grâce et sa souplesse en impressionneront plus d’un. Ce conte est en priorité destiné aux enfants, mais les adultes sont naturellement acceptés, pour autant qu’ils restent bien sages.
Les interprètes sont Yvette Challande et Kaly Lemieux
15-16.12
L’échappatoire
par les élèves de la formation artistique du Théâtre-Cirqule
En formation pour devenir professionnels en Arts du cirque ou simplement pour renforcer leurs personnalités, les élèves de la Formation Artistique sont sans cesse confrontés à des contraintes artistiques afin de développer au maximum leur créativité. Présenter du cirque au Théâtricul en est une de taille, nous devrions dire de petite taille, vu la grandeur de la scène. Mais, lorsque l’imagination est au rendez-rous, tout est possible… N’hésitez pas à venir vérifier par vous-même… Et n’oubliez pas de réserver, les places sont rares…
12, 13 et 14.12
Sacha Show et Flou
Deux spectacles sinon rien !
SACHA SHOW : Entre Mary Poppins et Ma Sorcière bien aimée cette artiste aux multiples facettes vous propose un spectacle de style cabaret joyeux, généreux et haut en couleurs (35 minutes, tout public à partir de 8 ans)
FLOU : Kelly Texas célèbre son anniversaire entouré de sa famille présente (ou fantasmée dans le public). Il répète ce qu’il dira quand il sera connu et se prend pour George Clooney aux Oscars. N’ayant pas réussi à avoir rendez-vous chez le psy depuis des mois, Kelly Texas profite de l’occasion pour s’abandonner à des confessions intimes… (Clown et salivation : 35 minutes, tout public à partir de 8 ans)
10.12
Florian Desbaillet
Trente ans en baroudeur de la six-cordes, Florian Desbaillet se produit aujourd’hui en solo dans un projet personnel et intimiste qui a vu le jour en 2018 sous la bannière de la guitare dite «Fingerstyle», un style, ou plutôt une manière de jouer, qui combine de multiples techniques, empruntées aussi bien à la guitare classique qu’au Flamenco, au Métal ou au delta blues, lui permettant ainsi d’utiliser la guitare acoustique de manière orchestrale. Les mélodies se fondent dans l’accompagnement, soulignées par des lignes de basses, le tout ponctué simultanément par des percussions sur le corps de l’instrument. Les doigts virevoltent, les mains s’agitent, la sueur coule pour une expérience musicale plutôt inhabituelle.
Sorti en 2020, son premier EP « Monomania » présente des compositions personnelles qui s’apparentent à des paysages sonores instrumentaux, traduisant souvent des expériences ou émotions vécues, invitant l’auditeur à un voyage qui traverse des destinations contrastées et exotiques. Quelques interprétations de classiques du genre ainsi que des arrangements personnels de morceaux plus connus viennent compléter l’aventure live.
08-09.12
Crash Têtes
Crash Têtes, c’est l’opportunité́ pour des artistes professionnels ou en devenir de l’être, de partager leurs univers avec le public à travers un cirque traversé par leur personnalité́ et la danse, le théâtre, et la poésie.
Les spectacles finis ou encore en travail, simples numéros ou performances extraordinaires, chacun a sa place. Crash Têtes, ce sont des formes circassiennes, expérimentales et intimistes, en tête-à-tête.
C’est aussi une occasion de voir une exposition d’arts plastiques et de profiter de bonnes nourritures faites maison.
05-06.12
Ma vie tout simplement
de et par Yvette Challande
Petite-fille de chiffonnier… Fille de récupérateur… Elle aurait pu être agent de traitement des déchets si elle n’avait pas préféré se lancer dans la vie artistique. La comédienne évoque avec un humour un peu sarcastique et légèrement féministe des moments de sa vie qui sortent de l’ordinaire… Une famille italienne au passé un peu trouble… Une enfance dans l’entreprise de récupération familiale lui offre un terrain de jeu et d’aventures où l’imaginaire est roi… Mais l’argent rare…
« Si tu es sage, tu auras un homme… mais si tu n’es pas sage, tu en auras plusieurs » lui avait dit son père. Alors, elle a choisi de ne pas être sage…
« J’ai rencontré une vraie femme », lui a dit son ex-mari et depuis, elle se pose cette question : c’est quoi une vraie femme ? Elle tente de le trouver en devenant : femme au foyer, femme soumise, dominatrice, coquette et mère…
Régie son : Christine Johnson
Eclairage : Leeloo Pritchard
17.11 – 03.12
L’imposteuse
de Marie Beer
Pourquoi une pièce de théâtre retient-elle l’attention ? Elle doit révéler quelque particularité qui étonne, séduise et permette de supposer que tout un public pourra être au moins intéressé, amusé, interloqué, voire remis en question par la force de l’idée déployée réellement devant lui. Ce texte doit aussi ne pas tout dire, laisser place à la suggestion, fournissant ainsi la possibilité d’être travaillé, ajusté et porté par le jeu, pour que son efficacité se trouve démultipliée par la magie du plateau. De l’avis unanime du Jury du prix 2021 de la Société Genevoise des Ecrivains, L’Imposteuse de Marie Beer possède ces divers mérites.
03-12.11
Sottises et Sagesses de Nassr Eddin Hodja
Le Fou qui était Sage ou le Sage qui était Fou… On n’a jamais bien su…
Nasr Eddin Hodja, parfois orthographié Nasreddin ou Nasreddine est un personnage mythique de la culture musulmane, philosophe d’origine turque, né en 1208 à Sivrihisar et mort en 1284 à Aksehir. Mais ça reste à prouver.. Il aurait vécu au XIIIe siècle à Koufa, un village d’Irak mais il semblerait que deux tombes existent : l’une dans un village d’Anatolie et l’autre en Algérie. Ce qui prouve bien qu’il a existé.
Héros de milliers d’histoires, nous allons en une heure survoler sa vie, depuis son enfance, visitant ses disputes avec ses amis, son âne, sa femme, Timour Lang et Dieu; et cela jusqu’à sa mort.
Pour embarquer dans ce voyage, nous aurons trois chanteuses musiciennes: Lorianne Cherpillod, Tara Macris et Sophie Tirabosco et un blablateur: Miguel Fernandez-V.
12-22.10
Moi, Caliban
de Tim Crouch
L’autre version de La Tempête de Shakespeare.
Mise en scène : Tamara Fischer
Interprétation et direction artistique : Sami Kali
Création sonore : Pierre Vonnet
Création lumière : Nicolas Vivier
Production : Christophe Delesques
Moi, Caliban est un monologue qui donne la parole à un personnage secondaire de La Tempête de William Shakespeare. Une façon surprenante de découvrir ou redécouvrir ce grand classique.
Abordant sa destinée avec ironie, Caliban nous effraie, nous fait rire, nous émeut. Tel un enfant-monstre esseulé sur une île habitée par la magie et la musique, il nous fait vivre l’histoire de La Tempête telle qu’il l’a vécue. Il revoit tout ce qui s’est passé sur SON île. Caliban nous parle de sa solitude, de sa différence qui le sépare des autres et des trahisons qu’il a subies.
07.10
Manantial : musique latino-américaine
Manantial (source en espagnol) réunit des musiciens aux parcours contrastés.
Fait de compositions, d’arrangements et de reprises, le répertoire du groupe trouve son origine dans les régions andines, les côtes de l’océan pacifique et ailleurs.
L’association d’instruments typiques de ces régions d’Amérique latine (charango, guitare, quena, zampoña) avec la contrebasse, le violoncelle et le saxophone confère à cette formation musicale une harmonie tout à fait originale.
avec
Beatrix Gyenes : contrebasse, violoncelle, choeur
Veronica Dragotto : percussions
Daniel Heidelberger : flûtes, percussions, choeur
Philippe Longchamp : charango, chant, flûtes, percussions
Christian Goza : guitare, tiple, chant, basse, flûtes
Héctor Salazar : guitare, siku, choeur
06.10
Voyage, Voyage
Tour du monde en chansons de Nicole Leu.
05.10
Murder Party
Une MURDER PARTY est une expérience théâtrale unique. Devenez quelqu’un d’autre le temps d’une soirée. Soyez le meurtrier, la victime ou l’enquêteur. Partagez vos indices pour réunir les pièces du puzzle. Découvrez le coupable ou mourrez en essayant…
SIN ISLAND : Votre confrérie a décidé de visiter l’île du Péché en Micronésie. Isolée et abandonnée, l’ile perdue au beau milieu du Pacifique n’attire que les aventuriers aguerris. Les insulaires des archipels environnants l’appellent «Fouwani»: l’île dépeuplée. Pourtant le climat est propice à la vie, la faune et la flore y sont exceptionnelles et il n’est pas rare de tomber sur une espèce qu’on croyait disparue. Chez les humains, en revanche, le fait émerger leurs secrets les plus sombres…
Sin Island – Find the killer or die trying !
Jeu : Arblinda Dauti, Ludovic Payet, Ziad El May
Son : Pierre Omer
28.09 – 01.10
La petite fille dans la poubelle
L’histoire de Chiffon et Célestine contée façon cirque.
Lui, c’est Chiffon. Il vit dans la rue.
Célestine, la petite fille qui est avec lui, rêve de partir.
Dans cette histoire contée façon cirque, ces deux-là se portent, s’envolent, se plient en deux, jonglent, tiennent en équilibre sur une roue. Ils évoluent dans un univers où les objets prennent vie et où le temps ne veut plus rien dire. Clownesques et punks, ils dédramatisent quelques petites cruelles réalités.
« Le jour se lève sur la ruelle, il est tôt. Tout est encore silencieux et l’air est vif. On peut entendre par moments de petits rongeurs qui terminent leurs escapades nocturnes. De petites gouttes d’eau tombent de poubelle en poubelle. Celles-ci semblent chanter une louange à l’approche de leur maître. En effet, au loin, on peut apercevoir une silhouette titubante. Elle se rapproche, et on peut à présent entendre qu’elle est accompagnée d’un grincement terrible.:: »
de et avec : Ella Beerli et Sévane Gurunlian
un spectacle de la Compagnie Origami
14-17.09
Un homme debout
d’après Cahier d’un retour au pays natal d’Aimé Césaire
Comment dire le combat de l’insoumis avec humour, légèreté et poésie, tel est le pari de ce spectacle qui vous emportera comme un vieux rhum des Antilles.
adaptation et mise en scène
Stéphane Michaud
interprétation
David Valère
Retour au pays natal… tel est le voyage de Césaire, humilié insoumis rêvant d’un monde meilleur. Lié au fumier nourrissant, à l’enfer de la colonisation, il livre un combat initiatique pour appeler son peuple et toutes les minorités opprimées de la planète à se mettre debout et danser la liberté dans un langage universel.
En croisant la grande histoire d’Aimé Césaire – résistant politique, résilient poétique, père de la négritude – et celles de tant de héros anonymes, ce spectacle mêlant drame et humour vous emportera comme un vieux rhum des Antilles.
01-10.09
Le dernier chevalier
d’Attilio Sandro Palese
Un homme en costume noir se perd dans un paysage chauffé à blanc…
interprétation
Michel Rossy
violoncelliste
Joëlle Mauris
Un fameux neurochirurgien se sent humilié lorsqu’un garagiste lui dit qu’il aurait dû acheter un autre modèle de voiture que celle qu’il conduit. Selon le garagiste, son modèle de BMW, dont le médecin est si fier, consomme beaucoup trop. Pour notre homme qui ne supporte pas de s’être trompé, c’est la vexation de trop. Mu par l’agitation émotionnelle qu’engendre en lui la remarque du garagiste, il parque sa BMW au bord d’une forêt, sort de son véhicule et s’engouffre dans la végétation.
23.06-01-07
Au café des nonchalants
de Galy Milân et Thibault Michel
Dans un monde où le temps est dompté par la plupart, subi par beaucoup, où la société dicte de plus en plus son rythme, s’éloignant pas à pas du naturel de tout un chacun, où l’individu se perd dans les engrenages sociaux, jusqu’à n’être plus qu’un reflet de ceux qui nous entourent, le nonchalant lui se place tel un roseau. Il affronte toutes les problématiques, pliant sans effort. Faisant preuve d’une paresse intelligente, il sait mettre l’énergie suffisante à chaque coup de vent. Sans cesse se relevant, s’amusant du regard des autres, et se jouant du temps qui passe. Laissant ses émotions transparaître et ses pensées énoncées , c’est ce brin d’honnêteté que nous voudrions partager.
Une création de la Compagnie Circographie
08-18.06
L’embarras du choix
de Wave Bonardi et Julia Portier
« Si tu veux être heureux, sois-le ! »
A l’heure où sept mille milliards de dollars sont dépensés chaque année en matière de bien-être, où les solutions pour être heureux-ses se vendent prêtes à l’emploi, a-t-on encore le droit d’être malheureux-ses? Quelle place reste-t-il au choix, aux doutes, à la tristesse et à la liberté individuelle?
Sans s’interdire l’humour, sans négliger le sensible, la Cie des Plaisantes vous accompagne sur le chemin tortueux du développement personnel et de l’existence. Dans un zapping scénique, L’embarras du choix invite à plonger dans l’intimité de personnes en lutte, de personnes en quête.
Et si le « bonheur des uns » faisait parfois « le malheur des autres » ?
Ecriture et jeu: Wave Bonardi & Julia Portier
Mise en scène: Charlotte Riondel
Création lumière: Danielle Milovic
Régie: Matthieu Juilland
Production: Compagnie Des Plaisantes
31.05-03.06
La pionnière du 7ème art
de Dominique Moret
Alice Guy devrait être fêtée et reconnue. En 1893, elle a vingt ans dans une France où les volontés féminines sont vivantes politiquement pour les projets de société : c’est la première vague féministe occidentale…
Mise en scène : Dominique Moret
Jeu: Nathalie Tang, May Bounab, Loïc Schupbach, Lisa Tang, Angela Bandini, Laure Oymak, Emilienne Perrin, Alyssa Harbi et Luc Magnenat.
Un spectacle amateur des Ateliers du Manteau d’Arlequin.
19-28.05
Variations épistolaires
Adaptation libre et joyeuse de la correspondance entre Albert Camus et Maria Casarès. Le regard d’un couple d’aujourd’hui sur les traces d’un amour ressuscité par les éditions Gallimard; regard envoûté pour l’une, amusé pour l’autre, aboutissant à un dialogue amusé et sincère.
Texte : Vincent Aubert, Albert Camus, Maria Casarès et Julianah
Mise en scène et jeu : Vincent Aubert et Julianah
Musique et chant : Julianah
12-13.05
Poésie dite
L’histoire est une quête initiatique. Elle se passe en Amazonie. Mais elle se déroule devant un écran. Et c’est de la poésie. Aucun film n’étant projeté, l’écran devient la toile de fond où les gestes du poète-acteur se dessinent en ombres tandis que ses paroles font voir en avant-scène l’histoire qu’il donne à vivre en la disant.
Dans « 13 PAS POUR UN VERBE », Jean Monod réinvente un rite où la parole s’origine à la même source que les quipus, ces cordelettes nouées qui servaient d’écriture aux Incas.
« ÉLORA » est le contrepoint amoureux de cette quête pleine d’imprévus (y compris lexicaux et syntaxiques !)
Texte et jeu : Jean Monod
Site de Jean Monod : https://ani-mots.com/category/ethnologie/
09-10.05 et 04-05.07
Murder Party : Sin Island
Une MURDER PARTY est une expérience théâtrale unique. Devenez quelqu’un d’autre le temps d’une soirée. Soyez le meurtrier, la victime ou l’enquêteur. Partagez vos indices pour réunir les pièces du puzzle. Découvrez le coupable ou mourrez en essayant…
SIN ISLAND : Votre confrérie a décidé de visiter l’île du Péché en Micronésie. Isolée et abandonnée, l’ile perdue au beau milieu du Pacifique n’attire que les aventuriers aguerris. Les insulaires des archipels environnants l’appellent «Fouwani»: l’île dépeuplée. Pourtant le climat est propice à la vie, la faune et la flore y sont exceptionnelles et il n’est pas rare de tomber sur une espèce qu’on croyait disparue. Chez les humains, en revanche, le fait émerger leurs secrets les plus sombres…
Sin Island – Find the killer or die trying !
Jeu : Arblinda Dauti, Ludovic Payet, Ziad El May
Son : Pierre Omer
28.04-07.05
Contre toute attente
de Miguel Fernandez V.
Retenus malgré eux dans une zone de transit d’un aéroport international, trois comédiens en tournée sont confrontés à l’attente et à l’incertitude : Pourront-ils continuer leur voyage ? Leur vie est-elle en danger ? The show must go on mais à quel prix ? Jusqu’où sont-ils prêts à aller pour respecter leur engagement ?
Conception et mise en scène : Silvia Barreiros
Jeu : Deborah Landenberg, Miguel Fernandez V., et Roberto Molo
Une création de la Compagnie Aspara
24.03-02.04
Toy Boy
Un projet de Fidèle Baha et Jérôme Richer
Un homme rencontre une femme sur une plage en Côte-d’Ivoire. Il est noir. Elle est blanche. Il est pauvre. Elle est riche. Et c’est le coup de foudre. La passion. L’amour dévorant. Cela pourrait être une belle histoire, un conte de fée pour grands enfants. Mais le paradis se révèlera souvent être un enfer…
Texte et mise en scène : Jérôme Richer, en collaboration avec Fidèle Baha.
Jeu : Fidèle Baha
Assistante à la mise en scène : Lou Ciszewski
Lumières : Joëlle Dangeard
Morrison’s Blues
Cette pièce met en scène la rencontre fictive entre Jim Morrison, chanteur des Doors, et un bluesman dans une rue de Los Angeles, en 1969. Morrison, alcoolo et dopé, est en perte d’inspiration. Un hommage au rock, au blues et à la fin des années 60, période de tous les possibles. 50 ans après sa mort, Jim Morrison nous interpelle plus que jamais.
Ecriture et mise en scène : Dominique Ziegler
Jeu : Ludovic Payet et David Valère
Musique : Pierre Omer
Scénographie : Célia Zanghi
Lumières : Michel Faure
Régie : Youssef Kharbouch
Un spectacle de la Compagnie Les Associés de l’Ombre
08-19.02
Je n’avais jamais vu la mer
… Parce qu’on ne sait toujours pas ce qui construit un homme mais parce qu’on sait ce qui le détruit j’ai voulu rendre hommage à mon père en interprétant ce spectacle qui relate sa vie pendant 27 mois en Algérie pendant « les événements ».
Ecriture et Jeu : Pierre-Philippe Devaux
Mise en scène : Anne-Cécile Richard
Composition musicale et réalisation : Nathanaël Bergèse
Lumières et régie : Myriam Sintado
Un spectacle de Coup de Chapeau Productions et de la Compagnie « Avec des si… »
20-29.01
Je suis espagnole
produit par DoucéO
« Je suis espagnole » raconte la Retirada; l’exode, en 1939, de 500’000 hommes, femmes et enfants, traversant les Pyrénées à pied pour se réfugier en France. Ils fuyaient la répression franquiste. José est l’un deux. Il a 18 ans lorsqu’il se retrouve, après 20 jours de marche, par un froid glacial, entassé sur la plage d’Argelès. Il y restera cinq ans et il écrit pour ne pas oublier… Gisèle est la fille de José. Elle a douze ans lorsque son père retourne en Espagne pour la première fois. Ils font le tour de la famille ; sont accueillis à bras ouverts, mais pas un mot n’est échangé sur la guerre civile, la Retirada, et le régime de Franco. Ce silence est pire que tout…
Visionnez la bande-annonce du spectacle.
Adaptation et jeu : Nuria Chollet Cotelo
Co-mise en scène : Thomas Diébold
Scénographie : Marie-Camille Courvoisier
Décors : Camille Courvoisier
Musique : Clément Barral
Lumières : Jean-Michel Carrat
Chorégraphie : Antonio Perujo
Illustrations : Vincent Cornut
Voix off : Manuel Cotelo
Un spectacle de la Compagnie DoucéO
13-14.01
Loraine Félix
Elle revient sur le devant de la scène avec un troisième album intitulé « Pacotille ».
Dans ce nouveau projet, elle parle sans détour de la parentalité contrariée, du deuil ou encore des parcours migratoires.
Des sujets profonds, parfois sombres, qu’elle illumine de ses textes toujours justes où poésie et humour s’entrechoquent.
Un savant mélange qui touche l’auditeur en plein cœur.
Elle sera accompagnée de Timothée Haller (piano) et Germain Umdenstock (guitare).
Découvrez ici le clip d’une de ses dernières chansons :
« Pour une jupe ».
07-08.01.23
Les contes-torsions
de la Mère Challande et sa Grenouille
De retour au Théâtricul, la Mère Challande renoue avec les contes pour enfants. Le saviez-vous ? Chalende (ou Chalande et Challande) vient du latin et signifie Noël…
Alors la Mère Challande était prédestinée à offrir des cadeaux et c’est ce qu’elle fait en venant conter l’histoire de la Princesse Grenouille, adaptée d’un conte russe. Elle sera accompagnée par son amie la grenouille… Mais attention, ce n’est pas une grenouille comme les autres. Elle n’a pas son pareil pour faire vivre les personnages et sa grâce et sa souplesse en impressionneront plus d’un.
Ce conte est en priorité destiné aux enfants, mais les adultes sont naturellement acceptés, pour autant qu’ils restent bien sages.
Les interprètes sont Yvette Challande et Kaly Lemieux
20.12
Soirée d’hommage et de soutien
Le 20 décembre 2021 Gérard Challande, fondateur du Théâtricul, allait brûler les planches dans l’au-delà.
Nous avons à coeur de pérenniser son héritage en continuant à faire vivre ce merveilleux petit théâtre.
Pour rendre hommage à ce grand homme de coeur et de culture et contribuer à la sauvegarde de cet endroit unique, nous vous proposons une soirée festive autour du théâtre, du cirque et de la poésie.
24.11 – 11.12
Eloge de l’oisiveté
« … il faut bien faire en sorte que les pauvres soient contents de leur sort, et cela a conduit les riches, durant des millénaires, à prêcher la dignité du travail, tout en prenant bien soin eux-mêmes de manquer à ce noble idéal…. »
Bertrand Russell, Eloge de l’oisiveté
Conception : Eric Salama, Jean-Luc Farquet et David Valère
Mise en scène : Eric Salama
Avec : David Valère et Jean-Luc Farquet
Lumières : Loïc Rivoalan et Luis Henkes
Graphisme : Stéphane Gatti
Photo : Paolo Gasparini
28.10 – 13.11
Point radiant
de Stéphane Michaud
Lors du match de foot Suisse-France du 28 juin 2021, dans un bistrot de Genève, se croisent les petites histoires de quelques clients avec une grande émotion collective. Les huit personnages vont, chacun à leur manière, se retrouver à un carrefour de leur vie entre des histoires d’amour, d’amitié, de résilience, de solitude, de racines, de maladie, de rêves…
Ecriture et mise en scène : Stéphane Michaud
Jeu : Roseline Bals, Elisabeth Ossola, Séverine Mutter, Pierre Hauser,
Pierre Nicole, Elsa Anzules, Dorian Giauque et Alexandre Buhler
Lumières : Michel Faure
Son : Graham Broomfield
Régie : Max Michaud
Une création collective de la Compagnie Cyparis Circus
6-16.10
H24
d’après « 24 heures de la vie d’une femme » de Stefan Zweig
Une adaptation contemporaine et intemporelle de la merveilleuse nouvelle de Stefan Zweig «24 heures de la vie d’une femme» interprétée par la comédienne Anne Martinet avec la complicité de Juan Crespillo, qui signe ici sa première mise en scène.
Mise en scène : Juan Crespillo
Adaptation et jeu : Anne Martinet
Création lumières : Stéphanie Daniel
Régie son et lumières : Claire Firmann
16-24.09
Rose – Luca Leone
Dans ce qui s’apparente à un appartement d’une comédie à l’eau de rose, le jeune artiste genevois, Luca Leone, raconte les petits détails de son quotidien en version kitsch et romancée. Un univers magique donc, au croisement entre Barbara Cartland, Charles Trenet et Blanche Neige et qui pourtant à la capacité d’ émouvoir. On en rit autant qu’on en pleure.
Mise en scène, chant, écriture, composition : Luca Leone
Basse, guitare : Mael Brauchli
Claviers : Léonard Blanc
Batterie : Jalex
10-11.09
Crash Têtes
Toutes les petites formes présentes aux Crash Têtes sont des crash tests faits par des professionnel-les circassien-ne-s qui prennent des risques et vont générer un feedback pour trouver, peut-être, l’évolution de leurs spectacles.
Crash Têtes, c’est un concept en mouvement. A chaque édition, différent-e-s artistes ou différentes petites formes s’essaient. Mais toujours dans une même ligne, celle de partager avec le public l’intimisme et l’individualité humaine.
par Fernando Isola, Poppy Thurston, Nicolas Parraguez, Noémie Guillot, Saule André et Elie Martin.
03-04.09.22
La petite fille dans la poubelle
Le jour se lève sur la ruelle, il est tôt. Tout est encore silencieux et l’air est vif. On peut entendre par moments de petits rongeurs qui terminent leurs escapades nocturnes. De petites gouttes d’eau tombent de poubelle en poubelle. Celles-ci semblent chanter une louange à l’approche de leur maître. En effet, au loin, on peut apercevoir une silhouette titubante. Elle se rapproche, et on peut à présent entendre qu’elle est accompagnée d’un grincement terrible. C’est lui, l’homme Chiffon, tirant sa fidèle poubelle…
de et avec : Ella Beerli et Sévane Gurunlian
un spectacle de la Compagnie Origami
29-30.06.22
En ce temps-là l’amour…
de Gilles Segal
« Au cours de toutes ces années, je pensais à ce père et à son fils
qui se trouvaient dans le même wagon que moi… »
20.06.22
Présentation de saison 22-23
Cher public,
Nous sommes ravis de vous inviter à un moment convivial autour d’un verre et en présence de plusieurs artistes de notre prochaine saison dans le jardin ombragé du Théâtricul. Nous nous réjouissons de vous dévoiler cette chouette programmation.
Sinon, vous pouvez nous appeler au 079 471 21 23.
Au plaisir de vous retrouver dans notre joli petit théâtre.
15-18.06.22
Karl Valentin à la Saint Frusquin
par les ateliers du Manteau d’Arlequin
Dans l’entre-deux-guerres, les personnages du théâtre de Karl Valentin sont saisis par le vertige et la peur, confrontés à des situations progressivement inextricables, circonstances professionnelles et privées qui induisent un comportement excessif, anarchique, voir terroriste…
02-09.06.22
Le discours
Création
« On peut mourir de chagrin d’amour, je vous assure. Pire : on peut se retrouver sur un canapé avec ses parents à regarder Le Gendarme de St-Tropez.
Croyez-moi. »
20-29.05.22
La théorie du bilboquet
Création
Nous vivons une époque formidable où nous pouvons nous déplacer
à la vitesse du son et manger des fruits exotiques…
06-08.05.22
Une soirée avec Tchekhov
Spectacle de la troupe de Catalyse
Un assemblage de textes pour s’immerger dans l’univers doux amer de Tchekhov, kaleïdoscope d’émotions, entre rires et larmes.
28-30.04.22
Jumeaux
Création
Une soirée théâtrale pleine d’humour et d’absurdité. De Romulus et Rémus à travers les histoires et les cultures, jusqu’à la question du développement personnel. Deux femmes sur les traces de la dualité des jumeaux…
avec et par : Imogen et Ramona Karcher, Hugo x Tibiriçá, Jakob Klaffs, Tobias Alexander Franke
01-10.04.22
Voyageuses
Re-création
Ce n’est pas le but qui est important, c’est le chemin que l’on fait pour y parvenir. Pourquoi partir ? Et pourquoi pas ? Pour aller où ? Est-ce si important ? Pourquoi maintenant ? Pour ne plus attendre !
avec Carole Bruhin et Marie Probst, mise en scène Dimitri Anzules
19.02-06.03.22
Félix
Création
En vérité je n’ai jamais été un enfant, c’est pourquoi, je le crois fermement, je garderai toujours quelque chose de l’enfance…
avec Thibaud Saâdi
Variations énigmatiques
Un huis clos cruel et sinueux dans une maison isolée
sur une île au-dessus du cercle polaire…
avec Bastien Blanchard et Antoine Courvoisier
18-19.12.21
La farce culinaire
Création
Retrouvez des jeunes artistes talentueux du cirque, du théâtre et de la danse dans des numéros mis en scène par Yvette Challande.
15-16.12.21
Crash Têtes
Création
Crash tête, c’est l’opportunité pour trois individus de partager des petites parties de leur monde. Trois petites formes de spectacle transmis à travers le cirque au sens large, la danse sous toutes ces formes et une touche de théâtralité.
20-21.11.21
Le grincement du liège
Création
Ce spectacle, aussi unique que fragile, fait la part belle au hasard du moment,
comme une douce improvisation.
Les techniques de Cirque, telle la manipulation de bouteilles de vin,
les portés dansés, le lancer d’aiguilles à tricoter sur cible mouvante
renforcent la narration et l’empathie que le public a pour ce duo.
17-19.11.21
Welcome to cabaret
Création
«Welcome to Cabaret » un spectacle de style Cabaret, riche & varié.
Des numéros visuels entre magie, claquettes, cirque et chansons…
Trois artistes polyvalents, 3 soirs sous le signe du simple divertissement.
09-14.11.21
Sous un arbre bercé
Reprise
… Où il est question d’arbres des villes, d’arbres des champs, de forêts
et d’arbres solitaires, d’oiseaux chanteurs, d’oiseaux charmeurs,
de relation étroite entre humanité et nature en danger…
20-23.10.21
Sur le sentier côtier avec une longue vue
Création
Sur l’île de Torgniole-sur-Aluze, les insulaires sont inquiets
par la présence d’un homme qui se promène sur le sentier côtier;
cinq femmes et un homme feront face à leurs tempêtes intérieures,
tel l’océan qui orchestre ses marées…
Ecriture et mise en scène : Dominique Moret
Jeu : François Courvoisier, Angela Bandini, Myriam Weiner,
Clélia Strambo, Alyssa Harbi et Nathalie Tang.
09-12.09.21
Malgré tout
de Sarah Russi
Marc, Alicia, Fred et Lucie.
Un frère, une soeur, un couple d’amis.
Quatre solitudes exaspérées
par les secrets, par les non-dits.
Sans maudire, sans dire mots,
on s’aime, on se trahit,
on s’ignore, on se détruit.
Et dans cet inaudible chaos,
l’annonce d’une mort imminente.
Parce que la vie, elle, continue,
avec ou sans nous, envers et malgré tout.
Avec : Antoine Deklerck, Framboise d’Ortoli,
Jean-Christophe Frèche et Margaux Villain-Amirat
Création musicale : Jules Poucet
Création lumière : Bilal Dufrou
Du mardi 22 juin au samedi 10 juillet
Morrison’s blues
de Dominique Ziegler
” Je veux me barrer. J’en ai marre de ce cirque rock’n roll. J’ai épuisé le truc. Deux albums et on arrive en fin de contrat. Après je me casse. Pour toujours.”
Cette pièce met en scène la rencontre fictive entre Jim Morrison, chanteur des Doors, et un bluesman dans une rue de Los Angeles, en 1969. Morrison, alcoolo et dopé, est en perte d’inspiration. Remontera-t-il la pente ?
MORRISON’S BLUES est un hommage à un artiste d’exception, à un être entier, contradictoire, irritant, fascinant. Un hommage au rock, au blues et à la fin des années 60, période de tous les possibles. 50 ans après sa mort, Jim Morrison nous interpelle plus que jamais !
Musicien Pierre Omer
Scénographie Célia Zanghi
Stagiaire scénographie Meryem Duru
Lumières Michel Faure
Régie Youssef Kharbouch
Assistanat Pauline Vaisse
Coach vocale Michele Millner
Administration Muriel Décaillet
Production Cie des Associés de l’Ombre
Du jeudi 20 mai au samedi 5 juin
E la nave va
de Stéphane Michaud
mise en scène : Stéphane Michaud
jeu : Pierre Hauser et Olivier Leutke
création sonore, musique et chansons : Emmanuel Bouvier
Deux amis, leur vie bien remplie, décident de partir ensemble six mois en voyage. Or, sur le quai de la gare, l’un prend un train vers l’ouest, l’autre un autocar vers l’est…
Ils entament alors, chacun de leur côté, un demi-tour du monde jusqu’à Whangamata en Nouvelle-Zélande…
Là-bas, ils ont prévu de se retrouver pour répondre à une question dont dépend la suite de leur relation…
Dans l’intervalle, ils s’écrivent…
Par la Cie Cyparis Circus
Lire la critique du spectacle de Fabien Imhof.
Du mardi 11 au dimanche 16 mai
Bertolt Brecht : Poèmes et légendes
Un spectacle de Jean-Louis Hourdin, Philippe Macasdar et Karin Quintana
« Nos mères ne nous ayant pas
Mis au monde pour la souffrance
Nous nous sommes fait le serment
Tous ensemble de vivre heureux ».
Bertolt Brecht est né à Augsbourg en 1898. Il est mort à Berlin-Est en 1956. 58 ans durant lesquels, il n’a cessé d’écrire des poèmes et autres textes non dramatiques. C’est ce versant, moins connu, de l’auteur de l’Opéra de Quat’sous et de Mère Courage que ce projet donne à découvrir. Des neuf volumes édités en français à L’Arche, depuis trop longtemps épuisés, deux comédiens et une musicienne vont extraire quelques pépites.
Cet exercice n’ira pas de soi. Lesquelles choisir, comment et pourquoi, il y en a tant et tant ? Leurs hésitations en disent long à la fois sur eux et sur Brecht, le jeune, le vieux, le fils, l’amant, l’infidèle, l’asocial,
l’expressionniste, l’exilé, le chercheur, le marxiste, l’épique, le pathétique, le conteur…
De cette joute, faite d’accords et de désaccords, de tristesse et de joie, s’esquissera le portrait éclaté d’un artiste en perpétuel débat avec luimême et avec le monde.
Colporteurs de mots, clochards des plateaux, des rimes en poche, de la prose au coeur, c’est à une dérive dans « l’archipel Brecht » à laquelle nous vous convions.
Philippe Macasdar
Du jeudi 22 au dimanche 25 avril
Voyageuses
conception et jeu : Carole Bruhin et Marie Probst
mise en scène : Dimitri Anzules
lumières : Claire Firmann
Ce n’est pas le but qui est important, c’est le chemin que l’on fait pour y parvenir !
Ce nouveau spectacle du Collectif Touche Noire invite le public à un voyage surprenant.
« Pourquoi partir ? Et pourquoi pas ? Pour aller où ? Est-ce si important ? Pourquoi maintenant ? Pour ne plus attendre ! »
A travers le rêve du voyage, le partage, les doutes, les souvenirs, les envies et leurs différences, les deux protagonistes se préparent pour un nouveau départ. Durant les préparatifs elles convoquent tour à tour certaines grandes voyageuses dont les récits transcendent leurs désirs ou leurs peurs. C’est en musique et en chansons que les deux comédiennes-chanteuses trouvent ensemble l’élan pour avancer dans les déserts, gravir les sommets et traverser les océans qui ne sont pas toujours où l’on croit ! Un piano, un guiro, un ukulélé, un œuf… Que mettront-elles encore dans leur valise et sac à dos ? Les deux aventurières vont vous embarquer dans ce voyage théâtral et musical porté par leur grande complicité qui s’accorde en mineur comme en majeur.
Site internet : touchenoire.ch
Facebook : collectiftouchenoire
Extraits du spectacle précédent : https://youtu.be/RRjKhh6_Xzo
Par le Collectif Touche noire
Création privée en mars 2021
Direction Critorium
mise en scène : C. Laure Hirsig
jeu : Monica Budde, Charlotte Chabbey et Carole Schafroth
lumières : David Kretonic
son : Pierre Vonnet
graphisme : Bogdan Nunweiler
Trois femmes attendent une bus direction “Critorium”, Là-bas, dans une cellule capitonnée, elles pourront enfin crier ! Seules, évidemment… Mais le bus n’arrive pas et son insoutenable retard va délier les langues.
La scène ne se joue pas ici et maintenant, mais presque. Nous voilà plongés dans l’ambiance rétro-futuriste d’un monde jumeau du nôtre, dans lequel se parler est suspect, crier interdit.
Entre absurde et cauchemar, Direction Critorium saisit avec humour les travers des personnages acerbes, captifs d’une impitoyable dystopie. Ecrit à l’orée de la chute du mur de Berlin et de l’écroulement consécutif du bloc soviétique, ce texte a le rire jaune mais prophétique.
Le covid-19 a fauché l’élan de création de ce spectacle qui aurait dû naître au printemps 2020, en plein confinement. Plus que jamais, ce huis-clos en trio fait un écho retentissant aux fléaux qui rongent discrètement mais sûrement nos sociétés contemporaines.
Par le Cie Laktosefre
du mercredi 2 au dimanche 6 décembre
Le 6ème acte
texte et mise en scène : Stéphane Michaud
texte et jeu : Pierre Nicole
création lumière : Michel Faure
décors : Pierre Hauser et Karim Sauterel
régie lumière et son : Max Michaud
Malgré la fermeture des théâtres depuis le 2 novembre pour cause de 2ème vague, nous avons quand même pu faire des invitations publiques à des répétitions générales sur invitations privées d’un dizaine de personnes par soir. Les artistes créent, travaillent et le théâtre continue, malgré tout…
Que laisse-t-on quand on part ? A son enterrement, l’âme d’un comédien décide de reprendre la scène pour créer un dernier acte et dire l’importance dans sa vie de quelques textes emblématiques qui l’ont aidé, selon la formule d’Erasme, à « devenir homme ». Des morceaux de théâtre et de poésie qu’il met en lien avec sa propre trajectoire inscrite dans l’histoire d’un siècle. L’héritage du comédien est là, à travers ses mots qui éveillent la mémoire collective et nourrissent notre quête d’humanité dans l’homme.
Un spectacle de le Cie Nicolprod
Du mercredi 28 au samedi 31 octobre
La folle de Chaillot
de Jean Giraudoux
adaptation et mise en scène : Dominique Moret
“Il suffit d’une femme de sens pour que la folie du monde, sur elle, se casse les dents !”
Aurélie, la folle de Chaillot est une femme ingénieuse qui ne manque pas d’imagination pour sauver le monde des profiteurs résolus et cyniques. Grâce à l’amour et à la justice, elle lutte contre le crime et les impératifs sociaux.
L’adaptation de cette oeuvre écrite pendant l’Occupation à Paris garde l’essentiel : un parfum de révolution encore actuel aujourd’hui.
On peut se réjouir de cette femme audacieuse, qui a souffert et s’est relevée pour aider les oubliés de la société du profit.
Un spectacle de l’atelier-théâtre du Manteau d’Arlequin
Du mercredi 14 au dimanche 18 octobre
Origine non contrôlée
d’Izabella Maya et Nicolas Jouve
mise en scène : Eleni Laiou
Origine non contrôlée nous raconte avec humour le voyage initiatique,
cocasse et cosmopolite, d’une jeune femme qui ne se sent pas
du tout concernée par les frontières.
Parachutée en France sans l’avoir vraiment voulu,
contrariée et épaulée par des personnages hilarants et hauts en couleur,
elle avance avec une inaltérable légèreté.
Y a-t-il une place pour elle, à la croisée des mondes ?
Rien n’arrête quelqu’un qui nourrit l’immense ambition
de vivre joyeusement sa vie.
Surtout pas un problème de passeport.
Par sa présence sur scène et sa générosité radieuse,
Izabella Maya nous associe au destin haletant d’une héroïne
aussi drôle qu’attachante, dont l’histoire a tôt fait de devenir la nôtre.
Par la Cie Go Gouro
Du samedi 10 au dimanche 11 octobre
Cabaret Des Ridés #2
Cabaret, théâtre et danse
Sept artistes présentent différents numéros. Entre cirque, danse, chant et jeu théâtral, le public sera transporté dans un univers poétique riche en émotions.
Un spectacle du Théâtre-Cirqule
Du jeudi 1er au dimanche 4 octobre
La nostalgie des blattes
de Pierre Notte
mise en scène et jeu : Annik Von Kaenel
jeu : Danièle Bove et Régine Kissenberger
lumières, son et régie : Antoine Chapel
Deux femmes assises, dans une sorte de foire aux monstres, où elles prouveraient qu’on peut aussi vieillir, laisser aller le corps, le visage, sans intervention chirurgicale. Une sorte de « musée » de vieilles.
Deux vieilles perdues et révoltées, dans un univers totalitaire aseptisé où une brigade sanitaire élimine toute forme de vie non conforme.
La vieillesse devenue déviance serait-elle l’ultime révolte ?
Travailler / décrypter l’opposition entre un monde aseptisé, stérile, vide et un monde de chair, de rides, de petites bêtes où la peau qui se flétrit raconte une histoire humaine forcément pleine d’imperfections.
Critique caustique de notre société, proche du théâtre de l’absurde, la pièce de Pierre Notte prend une dimension encore plus étrange en cette période de crise sanitaire.
Par la Cie des Blattes
Du vendredi 11 au dimanche 13 septembre 2020
La peste soit du théâtre !
Cher Théâtricul, cher Collectif,
… j’ai dans la main le volume V du théâtre de Eugène Ionesco et j’hésite à le remettre dans la bibliothèque. Il y a dans ce livre une pièce énorme et virtuose, « Jeux de massacre », qui date de la fin des années 60. Une pièce tombée dans l’oubli, passée à la trappe, qui traite de la contamination d’une ville par un virus, tueur et inconnu…Pourquoi ne pas la partager avec le public, même dans une version écourtée ?
J’imagine qu’on pourrait lui adjoindre deux poèmes de Heiner Müller, petits bijoux ravageurs, sur le même sujet. Ces textes ayant par ailleurs en commun d’avoir été inspirés par le « Journal de l’année de la peste » de Daniel Defoe.
“La peste soit du théâtre !” C’est ainsi que l’on pourrait appeler cette opération, manière enjouée d’engager la saison tout en en dégageant l’horizon : un oeil qui rit un oeil qui pleure….
Ce genre de démarche participe de mon désir de pratiquer le théâtre, parfois, en réaction immédiate à l’actualité. Un ManifPeste.
Cordiales salutations,
Philippe Macasdar
Depuis mi-mars…
Le plus mauvais spectacle du monde
avec des acteurs invisibles et si nuls
C’est tellement dingue cette histoire qu’on aurait mieux fait d’en faire une pièce de théâtre… Au lieu de cela, on a dû annuler huit spectacles… mais patience, on reviendra…
Du jeudi 5 au samedi 7 mars
Tchekhov revisité
Un ours – La demande en mariage
avec Serge Martin, Antoine Courvoisier, Mathilde Soutter et Thomas Diebold
Du rire au fou-rire pour s’éloigner du pire… Adaptation allégée jouée en deux versions, la première à raz les mots au premier degré, la seconde, transposée par le traitement choisi. Plus qu’un exercice de style, c’est une mise en abîme d’une réalité simple, dénudée, aux effets comiques à fleur de peau. La seconde version, qui l’emporte peu à peu, marque la victoire du « jeu » sur nos travers et tracas, source de nos guerres. Pour « Un ours », le non-respect d’autrui, pour « La demande en mariage », la propriété privée. C’est aussi une recherche de forme pour mettre en évidence le comique désopilant dans les deux versions.
Un spectacle du Collectif C Com Comédies
Du mardi 18 février au dimanche 1er mars
Le Chemin des passes dangereuses
(éditions Théâtrales)
de Michel Marc Bouchard
mise en scène Sami Kali
avec Patrice Bussy, Christophe Delesques et Julien Tsongas
Spectacle mêlant le rythme du texte au mouvement contemporain.
Quelques heures avant le mariage du plus jeune, trois frères se retrouvent isolés à la suite d’un accident de la route. Contraints à un huis clos imprévu, ils plongent dans leurs souvenirs d’enfance et leurs mensonges d’adultes, affrontent fantômes et blessures, jusqu’à atteindre le secret qui les hante
Une création de la Compagnie La Ruche
Du jeudi 16 janvier au dimanche 2 février 2020
Le deuxième mur
de Stéphane Michaud et Bastien Hauser
avec Salomé Joly, Guillaume Tschuy, Pierre Hauser et David Valère
mise en scène Stéphane Michaud
assistanat Bastien Hauser
Que transmettre et au nom de quoi ? Le spectacle aborde des questions d’identité et d’héritage en adaptant le thème de Roméo et Juliette au conflit israélo-palestinien.
Pendant plus d’une année et à travers une trentaine de versions, le texte s’est écrit entre Jérusalem et Genève. Il été relu et critiqué par plusieurs personnes intéressées et/ou investies par la situation politique et sociale au Moyen-Orient. Sans parti pris manichéen, le spectacle a ainsi l’ambition de donner à penser aux moyens qu’ont les jeunes aujourd’hui pour faire tomber les murs que leurs aînés ont bâtis.
CRITIQUE DE LA PEPINIERE du 19 janvier
EMISSION “LES YEUX DANS LES YEUX”, LEMAN BLEU le 20 janvier
Du mardi 17 au vendredi 20 décembre
D’un voyage à l’autre
par le Collectif Touche Noire
avec Marie Probst et Carole Bruhin
Un concert où se côtoient des créations et des reprises revisitées d’Emilie Loiseau, Allain Leprest, The Bee Gees, Lhassa, Anne Sylvestre, entre autres. Pour s’accompagner les deux musiciennes naviguent entre Piano, Cajón, Ukulélé, Steel Tongue Drum, Cabasa, et plus encore.
Bouclez vos valises et attachez vos ceintures. Embarquez avec elles dans leur voyage particulier, dans leurs pérégrinations rocambolesques qui vous emmèneront dans des lieux inattendus. Découvrez différentes façons de voyager! Ce mélange suave et surprenant vous emportera par l’humour et l’émotion que ce duo d’artistes si complémentaires transmet sur scène et par leur voix qui subliment les textes. Ces deux comédiennes-chanteuses font preuve d’une véritable complicité.
Ici un extrait de leurs dernières représentations
lumières: Claire Firmann – régie: Liliane Tondellier – communication: Anne-Sophie Piachaud
Du jeudi 12 au samedi 14 décembre
Symptom
par la Compagnie Theater Coco Hanke
Au 19e siècle, Nietzsche écrivait : « Ainsi, les moments les plus fous et les plus intéressants surviennent toujours lorsque des « acteurs », toutes sortes d’acteurs, révèlent leur jeu réel, et tentent d’exercer leur pouvoir. »
Une créature mystérieuse, quelque part entre le ciel et la terre, nous entraîne dans un monde fantastique. Nous nous retrouvons soudain dans un pays à l’approche des élections. Le candidat qui nous est proposé est aussi fantastique. Il sait ce dont son pays a besoin et il connaît les préoccupations de ses citoyens. Avec sa belle épouse Christine-Susanne à ses côtés et l’indispensable assistant Rytschbiich, nous vivons un théâtre politique sans frontières.
La pièce joue avec les mouvements populistes de notre temps que nous pouvons observer dans le monde entier.
avec Nathaly Leduc, Imogen Karcher et Ramona Karcher
Régie : Léo Mohr
Du jeudi 5 au dimanche 8 décembre
50
de et avec Siriki Traoré et Mohamed Koné
mise en scène Kamel Zouaoui
De retour au Théâtricul après leur succès au festival d’Avignon.
Deux jeunes migrants sans papiers sont convoqués à la préfecture de police pour récupérer leur récépissé de demande de régularisation. L’attente dans ce couloir du temps est longue. Les deux jeunes majeurs en profitent pour exhumer de leur mémoire quelques souvenirs d’ici et d’ailleurs. Ils se racontent entre rêves et espoirs, et nous offrent un grand moment d’humanité et démontrent que les fins ne sont pas toujours celles qu’on attend.
Ce spectacle est né de la rencontre entre Kamel Zouaoui, conteur et comédien, avec Mohamed et Siriki, deux jeunes migrants Malien et Ivoirien, aujourd’hui lycéens qui préparent un bac professionnel à Paris. De fil en aiguille, ce qui n’était au départ qu’un simple travail de mise en forme de quelques témoignages se transforme en un véritable spectacle qui les raconte, avec humour, finesse et pudeur.
Une co-production des Fils du Zouave et du Théâtricul
Du jeudi 28 novembre au dimanche 1er décembre
Rendez-vous avec Brassens
poèmes et chansons du grand Georges
Un tour de chant entre vieux copains avec l’envie de revisiter des grands sujets intemporels vus par ce monument de la chanson française.
L’envie de revisiter des poèmes et des chansons de Georges Brassens, lesquels abordent des sujets spécifiques à son temps mais qui restent le plus souvent tout à fait actuels : la singularité des choix de vie, l’intolérance, la librerté de penser, la précarité, l’amour, le pardon, …
L’occasion de faire connaître des poèmes de Georges Brassens et d’accentuer l’aspect littéraire des textes des chansons.
Le plaisir non dissimulé de dire et chanter ce poète libertaire, délicieux, polisson, sincère, éternel, récupéré par aucune idéologie, véritable insoumis de toujours et non de circonstance.
avec Laurent Sandoz (chant), Sandro Rosetti (contrebasse) et Rémy D’ell Ava (guitare)
Du mercredi 20 au dimanche 24 novembre
Eros Dixit
de Philippe Verlooven
Dans un café, entre chien et loup, un homme et une femme se rencontrent, se plaisent, sé séduisent… De leur désir mutuel naît un espace inédit, entre le verbe et la peau, qu’ils se décident d’explorer avec audace et sincérité. L’amour y trouvera-t-il son compte ? Et le temps aura-t-il raison de leur escapade à la frontière entre la fermeté de l’engagement amoureux et la légèreté du papillonnage ?
avec Aline Grangier et Yanis Laforge
Un spectacle de la Compagnie Où et Quand
Du jeudi 14 au dimanche 17 novembre
L’intervention
de Victor Hugo
Comédie en prose écrite en 1886 et d’une modernité décapante qui aborde les rapports sociaux entre riches et pauvres, le pouvoir attractif de l’argent, l’envie d’une vie plus facile, les dérives de la vie de couple et l’amour.
Edmond Gombert, fabricant d’éventails, et sa femme Marcinelle, couturière, ne cessent de se disputer, et sont tous deux très jaloux. Au fil de la pièce, Edmond puis Marcinelle sont séduits et tentés par Eurydice et le très riche Baron de Gerpivrac qui font irruption dans leur quotidien.
avec Isabelle Barthollet, Elodie Schoenahl, Frédéric Ducommun et Olivier Schopfer
mise en scène : Laure Gallegos
Un création de la Compagnie FauteDeMieux (spectacle amateur)
Du mercredi 6 au dimanche 10 novembre
Tendres désaccords
humour musical
Elle chante, parle et décide de tout ! Il joue, écoute et fait au mieux ! Couple à la vie comme à la scène, ce duo musical et burlesque présente un tour de chant qui fait hommage à la chanson française… mais pas que….car tout ne se déroule pas comme prévu !
Avec fraîcheur et humour, cocasseries et envolées clownesques, les artistes vous emmèneront dans leur intimité pour le pire et le meilleur ! En deux mots : tendre et drôle !
Chant, guitare : Joane Reymond
Accordéon : Patrice Lucidarme
Mise en scène : Marinette Maignan
Lumières : Claire Firmann
Du samedi 28 septembre au dimanche 3 novembre
Festival des 30 ans du Théâtre-Cirqule
Du mardi 24 au vendredi 27 septembre
La peau d’Elisa
de Carole Fréchette
mise en scène Elsa Anzules
avec Christine Aebi et Zacharie Heusler
assistanat et scénographie : Ouarda Bollmann
danse : Jeremy Huescar et Tamara Savelieff
lumières : Jean-Christophe Cerutti
Une femme raconte. Un acte habituel pour elle. Elle partage des histoires d’amour, précieuses, qu’elle tient entre ses doigts. Elisa les collecte, les filme, les publie sur youtube. Ce soir, elle a convié ses abonnés. Elle est prête à les recevoir. L’intimité de cette rencontre va ouvrir un espace confidentiel auquel elle ne s’attend pas.
Du jeudi 19 au dimanche 22 septembre
Red Apple
Tarantino improvisé
Il était une fois… Dans l’univers passionnant du scénariste et réalisateur Quentin Tarantino. « Red Apple » est un spectacle d’improvisation théâtrale inspiré de l’œuvre du cinéaste américain, l’un des plus doués de ces dernières décennies. Sept improvisateurs se sont réunis, ils ont étudié ses longs-métrages et expérimenté ensemble, afin d’improviser des scènes à la manière de Tarantino. Comment construire des histoires à sa façon, interpréter ses personnages et reproduire ses dialogues si particuliers? Chaque soir, une histoire unique est jouée par les improvisateurs, en s’inspirant des propositions du public. Un défi de taille pour un spectacle inédit en Suisse. On vous promet de la tension, de la violence, du sang, des vengeances et même du rire (parfois).
Cet événement est organisé en collaboration avec Impro Suisse – Genève.
Du vendredi 13 au samedi 14 septembre 2019
Chemins de femmes
Julie Bonin chante Anne Sylvestre
Avec beaucoup de finesse et de justesse, Julie nous dévoile un répertoire méconnu d’Anne Sylvestre, qui explore et célèbre le féminin.Tendresse, poésie, humour et amour. Par la voix de cette interprète autodidacte, la grande Anne nous parle des femmes, de leurs chemins, de leurs douleurs ou de leurs joies. Une occasion de découvrir une autre Anne Sylvestre, poétesse engagée, droite et sans artifice.
La moitié de la recette a été reversé à l’association Espace Femmes qui lutte contre les violences faites aux femmes.
Du vendredi 14 au dimanche 16 juin
Le Bain des Dames
spectacle musical pour une voix parlée, piano et batterie.
Fabienne Vuilleumier – voix, écriture
Sassoun Arapian – piano, composition
Colas Vuilleumier – batterie, composition
Didier Kowarski – direction artistique
Le Bain des Dames, c’est le quotidien entre 1919 et 1929 d’une institution magique, entièrement dévolue aux femmes et aux plaisirs de l’eau, reflet de sa société et de son époque. Il y a des baigneuses, de longues journées dans l’eau et l’écume de la vie.
Un récit, trouvé dans un vieux placard, a inspiré ce spectacle. La musique est tantôt paysage, tantôt émotion, et parfois la part indicible tapie entre les lignes.
Sassoun Arapian et Colas Vuilleumier, qui partagent plus de dix ans d’aventures musicales dont la majorité au sein du quintet Yanač, accompagnent Fabienne Vuilleumier dans ce spectacle poétique qui évoque la vie d’une jeune fille au Bain des Dames de Neuchâtel au début du XXe siècle.
Site de l’Association La Batoille
Du mercredi 5 au dimanche 9 juin
Mais n’te promène donc pas toute nue !
de George Feydeau
mise en scène Léa Dechamboux
avec Sibille Carrat, Léonard Felder, Jean-Michel Genet,
Yaël Horowicz et Thibaud Pedraja
Scénographie : Lola Chamot
Costumes : Cindy Falconnet
Graphisme : Eliott Déchamboux
Paris, par un après-midi d’été caniculaire, dans le salon des Ventroux…
Pièce en un acte tourbillonnante et proche de l’absurde, Mais n’te promène donc pas toute nue !met en scène Julien Ventroux, député parisien ambitieux et droit. Ce dernier se rêve en président de la République mais son épouse Clarisse, jeune femme au désir revendiqué de liberté et d’émancipation,semble ignorer totalement les codes et bienséances de la sphère politique.
Alors que Julien Ventroux convoite un poste de ministre, il va se retrouver confronté à une agaçante manie de sa femme, qui profite d’un après-midi très estival pour se promener en tenue légère dans l’appartement. Celui-ci, scandalisé par l’impudeur et l’inconscience de sa femme, va vivre une heure de désespoir, voyant son poste de ministre partir en fumée et essayant tant bien que mal de rattraper les fantaisies de sa femme.
George Feydeau sait mieux que personne exposer les méandres des caractères humains, tant masculins que féminins, créant des personnages contradictoires et hauts en couleurs. Ses farces conjugales embarquent les personnages dans une course folle vers les confins de la mauvaise foi, exposant la médiocrité des existences bourgeoises. Une mécanique inextricable dont l’auteur seul sait si bien tenir les fils et qui n’en finit pas de faire rire !
Une production de la Compagnie Thulite
Du vendredi 17 au samedi 18 mai
Sophie Sciboz
#entrenous | humour et chanson
Engagée et directe, Sophie Sciboz touche l’auditeur par la justesse de ses mots. Mêlant humour, tendresse et autodérision, elle nous livre ses émotions de femme sans retenue et sans pudeur. Des textes intimes, poignants ou drôles qui nous racontent les choses simples de la vie et mettent les maux en mots. Sur scène, Sophie Sciboz ne se contente pas d’interpréter ses chansons. Elle embarque le public avec elle, d’une émotion à l’autre, dans véritable dialogue empreint d’un désir de partage et d’authenticité.
#entrenous est un spectacle truffé d’humour, d’ironie et de tendresse, dans lequel la chanteuse assume pleinement ses contradictions et ses fragilités. C’est peut-être là que réside sa plus grande force.
Live : Les vaches de mon frère
Du mercredi 8 au dimanche 12 mai
Qui mange qui ?
avec Lorette Andersen et Emmanuel Bouvier
C’est un spectacle de contes traditionnels mis au goût du jour et en musique. Conteuse et musicien raconteront chacun à leur manière ces histoires de gourmandise, ces histoires d’affamés où on est jamais sûr de qui sera mangé. Suprise assurée ! Le musicien fait appel à̀ divers instruments comme des saxophones soprano, saxophone ténor, duduk, EWI et kalimba …
Du mercredi 17 au vendredi 19 avril
When I was Zorro
écrit et joué par Léo Mohr
Après avoir tourné aux États-Unis, en Angleterre et en Australie avec son premier spectacle solo « When I Was Zorro », Leo Mohr revient à Genève pour vous amener la toute première version du spectacle en français. Et si ça ne se passe pas bien, les deux soirs d’après seront de nouveau en anglais…
« When I Was Zorro » est un spectacle sur les rêves d’enfant de Johann, un politicien suisse-allemand récemment converti à l’humour.
Du vendredi 12 au dimanche 14 avril
Loraine Félix
Chanson francophone
Au travers de ses chansons, Loraine Félix, porte un regard tour à tour espiègle et attendri sur des personnages pleins d’humanité. Les textes et l’interprétation vivante sont au coeur de son spectacle, au cours duquel vous pourrez découvrir quelques nouveautés qui annoncent la préparation d’un troisième album. Loraine Félix vous invite à écouter ses nouvelles et moins nouvelles chansons en toute simplicité, accompagnée par Timothée Haller au piano.
Et la dernière chanson de Loraine en exclusivité…
Samedi 6 avril
Thierry Meury
fête ses 30 ans de scène
Thierry Meury fête ses trente ans de carrière là où elle a commencé. Une occasion pour lui de procéder à un sommaire mais divertissant survol de ces 30 ans et de fêter la chose ensuite en trinquant avec son gagne-pain, le public !
Portrait de Thierry Meury dans le Temps
Du mardi 26 mars au mardi 2 avril
C’est quand qu’on va où
Spectacle poésique
de, par et avec Cécile Xambeu, Oriane Joubert et Lucas Duclaux-Loras
Dans un café, le poète Georges Haldas vient fumer son cigare et raconter ses légendes. Pendant ce temps, des personnages de Rimbaud, de Boris Vian, de Jacques Prévert, de Jean Marie Gourio et d’autres, apparaissent le temps d’un éclat de voix ou d’un aveu. Brèves de comptoir, rêves humains ; dans un café le temps se dilate. La musique caresse les personnages, les soutient ou les noie avec Ravel, Fauré, Stravinski et des créations « musicopoétiques »
Un spectacle visuel, sonore : une ode à l’humain
Article sur le blog du journal 24 heures
Du jeudi 21 au samedi 23 mars à 20H
BANTUÏZM
par Le Passant
Le Passant poursuit sa route et sème son onirisme avec un nouvel album intitulé
«Doux Amalgames ».
Un vinyle, comme pour s’enivrer de notes à l’accent originel. Une troisième œuvre qui signe le rapprochement du Wetu avec sa culture traditionnelle par des sonorités afrobeat et jazz. Initialement auteur d’une pièce de théâtre qui s’est muée en album live: une pièce musicale avec sa voix aigre-douce en guise de caisse de résonance . Il ponctue une trilogie d’œuvres, un clin d’œil auditif à une réalité brutale. Le Passant réalise son auto-prophétie en infusant de la poésie dans nos vies. La rudesse d’un parcours à travers la douceur de son discours … un fou qui sourit et qui vous offre une performance théâtrale que les cœurs conserveront comme un instant précieux.
Facebook :www.facebook.com/LEPASSANT.Officiel
Twitter : https://twitter.com/wetulepassant
Instagram : https://www.instagram.com/wetudepassage/
Site :www.iamwetu.com
Du jeudi 14 au dimanche 17 mars
La prose du transsibérien
de Blaise Cendrars
avec Jacques Probst,
Margaux Malya (violon) et Béatrice Graf (batterie)
Entamée à l’âge de 15 ans, cette longue course de Jacques Probst avec et contre le texte de Blaise Cendrars, constitue autant de jalons dans une forme addictive d’ap- propriation qui habite le comédien.
Quelle urgence à dire et à redire sinon celle qui fonde l’être-comédien, qui lui, change, comme son regard sur le texte, ce lieu à la fois familier et toujours à recon- quérir, la poésie donc. «La Prose…» c’est ce que Cendrars lui à volé, et que Jacques n’en finit pas de lui rendre…
Du mardi 26 février au samedi 2 mars
50
de et avec Siriki Traoré et Mohamed Koné
mise en scène Kamel Zouaoui
Deux jeunes migrants sans papiers sont convoqués à la préfecture de police pour récupérer leur récépissé de demande de régularisation. L’attente dans ce couloir du temps est longue. Les deux jeunes majeurs en profitent pour exhumer de leur mémoire quelques souvenirs d’ici et d’ailleurs. Ils se racontent entre rêves et espoirs, et nous offrent un grand moment d’humanité et démontrent que les fins ne sont pas toujours celles qu’on attend.
Ce spectacle est né de la rencontre entre Kamel Zouaoui, conteur et comédien, avec Mohamed et Siriki, deux jeunes migrants Malien et Ivoirien, aujourd’hui lycéens qui préparent un bac professionnel à Paris. De fil en aiguille, ce qui n’était au départ qu’un simple travail de mise en forme de quelques témoignages se transforme en un véritable spectacle qui les raconte, avec humour, finesse et pudeur.
La peau d’Elisa
de Carole Fréchette
mise en scène Elsa Anzules
avec Christine Aebi et Zacharie Heusler
assistanat et scénographie : Ouarda Bollmann
danse : Jeremy Huescar et Tamara Savelieff
lumières : Jean-Christophe Cerutti
Une femme raconte.
Un acte habituel pour elle.
Elle partage des histoires d’amour, précieuses, qu’elle tient entre ses doigts.
Elisa les collecte, les filme, les publie sur youtube.
Ce soir, elle a convié ses abonnés.
Elle est prête à les recevoir.
L’intimité de cette rencontre va ouvrir un espace confidentiel auquel elle ne s’attend pas.
Le cabaret des Ridés (cabaret-cirque)
Ils sont jeunes, mais pas tant que ça, ce sont des anciens, mais pas tant que ça… Ils ont un point commun leur amour du cirque et leur attachement au Théâtre-Cirqule, Ecole de Cirque de Genève. Ils ont fait toute ou une partie de leur formation dans cette école et bien qu’ils soient devenus des professionnels du cirque, ils reviennent régulièrement à Genève pour transmettre leur savoir aux plus jeunes ou simplement se ressourcer… Alors une idée est tout à coup devenu une évidence : pourquoi ne pas se produire ensemble ?
Du mardi 9 au vendredi 11 janvier 2019
Par le Boudu
de et par Bonaventure Gacon
Il a un peu mal au cœur, trop bu… sans doute le foie, les petites bières ou peut-être le cœur lui-même, son pauvre cœur d’ogre, ou bien cette satanée rouille qui inexorablement agit sur toutes choses, sur les poêles, les cœurs et le reste… Enfin, il faut bien se remettre au boulot, aller voir les bons petits gars et les petites filles, siroter quelques verres, regarder les couchers de soleil, se faire des petits gueuletons et puis être méchant du mieux qu’on peut. Faut bien vivre.
Avec une justesse de ton remarquable et un registre de jeu exceptionnel, sans écarter d’excellentes capacités d’acrobatie, Bonaventure Gacon offre à son Boudu une belle place dans le monde des clowns. Il le sort de la figure traditionnelle, lourde en lieux communs, pour inaugurer une poésie brute, vraisemblablement neurasthénique.
Du mardi 11 au samedi 15 décembre
Le Tabouret
de Romain Nicolas
par le collectif des amis savoureux
C’est un récit moderne qui parle de sexualité, de mal-être, de la misère du couple traditionnel, le tout dans un contexte absurde, avec la personnification d’objets du quotidien qui viennent bouleverser la vie des deux protagonistes. Le texte est riche en jeux de mots qui n’ont absolument aucun sens et il laisse beaucoup de liberté de jeu, les onze personnages pouvant être des humains, des marionnettes ou d’autres choses encore… Et c’est qui nous plait le plus dans ce texte : il nous donne énormément de possibilités pour explorer des techniques de jeu telles que le clown, le bouffon, le mélodrame ou encore les marionnettes.
Le collectif des amis savoureux
Nous sommes trois jeunes comédiens, tout juste sortis de nos écoles respectives et avides de créer notre propre travail. Nous sommes amis de longue date et nous nous étions dit que l’on travaillerait ensemble une fois nos études terminées. Ce temps est maintenant venu, et nous désirons créer quelque chose de spécial. Un collectif qui fait du théâtre drôle et intéressant, sans metteur en scène, en travail horizontal, car nous pensons avoir chacun des éléments uniques à apporter au travail.
LE TABOURET est notre premier projet, mais nous comptons créer plusieurs pièces en 2019 afin d’avoir un répertoire à tourner et à amener dans différents théâtres et festivals en Suisse, en France et plus internationalement si nous pouvons nous le permettre.
Nous avons soif d’être sur scène, avec notre propre langage, celui que nous avons développé seul, et celui qui nous uni : le langage de l’amitié savoureuse.
Du vendredi 30 novembre au samedi 1er décembre
Le ravage de l’ennui chez les oursins
par Laurent Flutsch
Outre l’angoissante question des oursins, le spectacle aborde aussi des sujets moins graves, comme l’existence de Dieu.
Il évoque par ailleurs le scandale du lapin en chocolat, condamne les orteils, établit l’influence de la rotation terrestre sur le morse, démontre l’impact géopolitique du cabas à commissions, décrit les effets du feu rouge sur la santé mentale, précise la portée religieuse de l’éternuement, critique les choix existentiels du pingouin, aborde l’invention de la passoire et bien d’autres problèmes fascinants, tout en dénonçant le requin-marteau, Darwin, les endives, Beethoven, le cervelas, le poil aux mollets et les énumérations inutiles.
Grison de souche mais surtout Vaudois de cep, il assume la double fonction d’archéologue directeur de musée (face A) et d’humoriste satiriste (face B).
Il partage donc son activité entre les vestiges du passé et les vertiges du présent.
Du mercredi 7 au vendredi 9 novembre
SARCLO au Théâtricul trois soirs consécutifs
en compagnie d’Albert Chinet et de François Pierron
Mercredi 7, Sarclo chantera ses propres chansons.
« Sarclo est la plus belle invention suisse depuis le gruyère ». C’est Renaud qui parle ainsi de celui qui depuis le début des années 80 a accouché d’un des plus beaux répertoires de la chanson francophone mais aussi d’un des moins connus. Sarclo est un homme tendre et amoureux, un artiste ronchon et extrêmement corrosif. Le tout donne des chansons qui oscillent entre la poésie et la boule puante, des chansons qui font rire ou pleurer, des chansons remarquables.
Jeudi 8, Sarclo chantera Dylan
Traduire Dylan est un crime abominable, et ceux qui s’y sont essayé jusque là ont fait des efforts courageux, mais punissables. Ne pas le traduire, en même temps, c’est priver le public français, qui n’y comprend que dalle, de chansons admirables et d’un logiciel très particulier, une intelligence de la poésie et de la guitare riches, profondes, émouvantes et drôles. Sarclo est imbibé de Dylan depuis 1965 et ses propres chansons transpirent cette influence. Voix de canard, guitare rugueuse, images perpendiculaires, la recette qui a mis l’un dans la lumière et l’autre à l’abri du succès.
Vendredi 9, Sarclo se produira en duo avec son fils Albert Chinet
Un visage anguleux à la James Dean, une pilosité faciale changeante, un physique plus que longiligne, un flegme inébranlable, voilà le croquis sans retouche d’Albert Chinet, 22 ans.
« Albert voudrait être orthodontiste, mais sa famille et ses proches ne le lâchent pas avec cette histoire de musique… », titre la biographie du Lausannois. Effectivement, quand on est pendant longtemps le batteur d’un certain Sarcloret, difficile de faire autre chose. Sacloret, 66 ans, grand chanteur francophone, son père, paraît-il.
Du vendredi 2 au dimanche 4 novembre 2018
et du vendredi 3 au dimanche 5 mai 2019
MOTS CROISES
de et par Matteo Marano et Maya Beerli
C’est deux monologues.
C’est Matteo et Maya qui se les passent et repassent.
C’est une jonglerie, en fait.
C’est des mots d’humains un peu paumés, parce que des fois on ne sait pas très bien ce qu’on fait là. C’est des mots, des sons, des ombres et des regards.
C’est comme une photo de montagne avec de la neige.
26, 28 et 29 juin 2018
François le Saint-Jongleur de Dario Fo
avec Pierre Nicole
mise en scène : Stéphane Michaud
François, c’est François d’Assise, une rock star médiévale et si moderne.
Et c’est Dario Fo, sept siècles plus tard, qui provoqua l’église en écrivant la vraie histoire de François dans un texte transpercé d’un humour, d’une folie et d’un jusqu’au-boutisme sidérant.
Fo, géant du théâtre italien, prix Nobel de Littérature, engagé dans mille combats pour davantage de justice sociale redonnera ainsi ses vrais oripeaux de révolutionnaire à François.
26, 28 et 29 juin 2018 à 21h
Un homme debout
d’après Cahier d’un retour au pays natal
d’Aimé Césaire
avec David Valère
adaptation et mise en scène : Stéphane Michaud
Comment dire le combat de l’insoumis avec humour, légèreté et poésie, tel est le pari de ce spectacle qui vous emportera comme un vieux rhum des Antilles…
avec le soutien des communes
de Chêne-Bourg
Chêne-Bougeries
et Thônex